Licencié au club VGA Saint-Maur (Val-de-Marne), il est le détenteur du record de France de la discipline. « Les JO, c’est vraiment le graal pour un sportif. Je vais tout donner dans ma préparation et être dans les meilleures conditions possibles », commente le plongeur de l’équipe de France. Une discipline où « la moindre erreur peut se payer cash » : les plongeurs atteignent des vitesses de près de 60 km/h et une faute technique peut être synonyme de blessures.
Ancien gymnaste
Une situation qu’à déjà connu Benjamin Auffret et qui l’a même conduit vers cette discipline… Ancien gymnaste de haut niveau, il est contraint d’abandonner son sport d’origine à cause de blessures liées à sa croissance. Un coup dur mais qui va lui offrir la possibilité de rebondir. « J’avais des facilités en trampoline et mon coach de l’époque connaissait l’entraîneur de plongeon, j’ai donc commencé cette discipline », se souvient-il. « Mon expérience en gymnastique me donne un avantage », estime ce petit gabarit (1 m67 pour 53 kg).
Un sport exigeant où les athlètes doivent proposer une série de 6 sauts à 10 mètres dans plusieurs positions et sont notés par un jury sur des critères esthétiques et techniques. Pour atteindre ce niveau, Benjamin Auffret s’entraîne près de 25 heures par semaine. Étudiant en licence d’informatique, il dispose d’un emploi du temps aménagé pour concilier sa scolarité et le haut niveau. « J’ai des cours particuliers ce qui me permet de gagner du temps et donc d’optimiser mes entraînements. », souligne le pensionnaire de l’Insep.
Médaille
Après quatre années dans le plongeon, Benjamin Auffret a déjà un palmarès conséquent, composé de titres nationaux et de résultats à l’internationale. Prochaine étape, les Jeux Olympiques : « Je rêve d’une médaille, mais déjà être dans le top 6 serait vraiment une belle performance » , sourit-il. Pour y parvenir, Benjamin Auffret sera aligné dans plusieurs compétitions internationales dont les Diving World Series 2016 qui se dérouleront courant 2016 en Chine, au Canada, en Russie ou encore à Dubaï.
Des compétition qui feront office de test grandeur nature avec les meilleurs représentants mondiaux de la discipline. En février, il aura aussi un aperçu des plongeoirs brésiliens puisque la coupe du monde se déroulera à Rio dans la piscine des Jeux. « Ces compétitions sont des rendez-vous importants mais je ne perd pas de vue mon principal objectif qui reste les Jeux Olympiques. »
Daniel CHARTON et Julien VAN CAEYSEELE