Maurice Busnel a fait une bien mauvaise rencontre alors qu’il tondait la pelouse de son jardin le 28 mai dernier, relate Le Parisien. Une araignée, certainement une araignée-violon présente habituellement dans le sud de la France, l’a piqué à la cheville. L’ancien parachutiste ne s’alarme pas outre mesure.
Mais deux jours plus tard, le retraité de 78 ans fait une crise en pleine nuit et reste étendu au sol pendant deux heures. Direction les urgences. Il rentre chez lui avec des antibiotiques mais doit retourner à l’hôpital, incapable de marcher. « Ma jambe s’est mise à gonfler et j’ai été hospitalisé onze jours, raconte-t-il. La blessure a nécrosé, j’avais un trou dans la cheville de 5 cm de long sur 4 cm de large et profond jusqu’à l’os ! »
Hors de danger, Maurice Busnel porte néanmoins une lésion qui mettra des mois à guérir. Plusieurs semaines après son deuxième passage aux urgences, un médecin généraliste confiera au retraité que sa blessure avait très probablement pour origine une piqûre d’araignée. Maurice Busnel fait alors ses recherches et finit à mettre un nom à son agresseur présumé : l’araignée-violon dont le venin entraîne parfois de graves nécroses.