Le rendez-vous, fixé au pied de la station AirParif de Melun située avenue Thiers n’était pas anodin. C’est là que sont concentrées de nombreuses énergies polluantes de Melun : des bus en passant par les camions mais aussi les 50.000 voitures qui empruntent chaque jour cette voie. Emmanuelle Cosse, la secrétaire nationale d’EELV s’est rendue symboliquement, lundi dernier à la borne de prise de mesure pour montrer son incompréhension au sujet de cette association qui n’est pas subventionnée par le Département.
Utilité publique
Accompagnée de Bénédicte Monville de Cecco (EELV), conseillère municipale d’opposition à Melun, Emmanuelle Cosse s’est exprimée vivement sur le sujet. « Je viens de Gretz où j’ai visité un constructeur de bus électriques alors qu’ici je me retrouve dans le chaos motorisé de cette avenue et près de cette station qui montre ici plus qu’ailleurs son utilité » , a-t-elle insisté.
La station, qui mesure entre autres le taux de particules fines, a atteint un pic de pollution selon elle la semaine dernière. « C’est la démonstration de l’utilité des stations AirParif qui permettent à tout le monde d’être informé. On peut anticiper et donc s’organiser. Moi par exemple, demain je ne ferai pas sortir mes enfants car la pollution est à l’origine de nombreuses maladies » , soutient-elle.
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