Du nanodrone de quelques grammes à l’autogire, un ULM biplace. La SNCF a réalisé une présentation de l’usage des drones utilisés pour la maintenance et la sûreté du réseau ferroviaire, mardi dernier, à la sous-station d’alimentation électrique de Coubert. Des démonstrations réalisées sur ce site sensible – qui alimente 25 km de voies mais difficile d’accès en raison du « nœud ferroviaire » – en présence d’Alain Vidalies, secrétaire d’État en charge des Transports.
Anticiper et coordonner
Parmi les drones présentés, le Falcon 8, un modèle de 2 kg, qui a justement été utilisé cet été pour des survols de la station de Coubert. Un appareil équipé de capteurs qui permet par exemple de repérer des anomalies thermiques sur des sites difficiles d’accès et permet une intervention humaine. En matière de maintenance certains drones peuvent par exemple permettre des vérifications de maintenance des caténaires ou encore la localisation d’arbres dangereux pour la sécurité des circulations.
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« Ce sont des outils qui nous permettent de prendre de la hauteur, d’anticiper et de coordonner par exemple des interventions humaines au sol », explique Olivier Sanz directeur innovations et technologies à la surveillance générale (Suge), la police ferroviaire de la SNCF. Autre appareil mis en avant, un drone de 13 kg lancé grâce à une catapulte. Cet avion miniature qui permet par exemple la surveillance d’un secteur mais aussi de prises de vue. « Il sert par exemple pour des vols linéaires afin de longer des voies sans gêner la circulation », détaille-t-il. Outre les questions de maintenance, ces appareils permettent aussi une meilleure sécurisation du réseau.
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