« La capacité d’accueil du lycée Etienne-Bézout de Nemours empêche l’affectation à cet établissement de tous les élèves relevant du secteur », annonce Christelle Guyonnet. Répondant aux propos du maire (Divers droite) de Saint-Pierre-lès-Nemours Bernard Rodier, qui fustigeait « une nouvelle codification distinguant l’enseignement public de l’enseignement privé qui fiche les élèves selon leur provenance », la directrice de cabinet de l’inspection académique, explique que les règles d’affectation n’ont « aucunement l’intention d’exclure tel ou tel élève », mais « déplore » la situation.
« Respect de l’équité »
Pour rappel, les 3e du collège privé de Sainte-Marie à Saint-Pierre avaient jusqu’à présent comme lycée de secteur Étienne-Bézout, à Nemours. Trois kilomètres séparent les deux établissements. Mais pour la rentrée prochaine, ils devront se rendre à Fontainebleau, Avon ou encore Champagne-sur-Seine.
« Bien évidemment, des commissions d’affectations se tiendront jusqu’à la fin des vacances pour étudier au cas par cas la situation des familles qui ont effectué des recours où qui n’ont pas encore été affectées à un établissement en particulier, veut rassurer Christelle Guyonnet. Nous nous efforçons de faire au mieux pour trouver une solution pour chaque élève dans le respect de l’équité. »
Nouvelle classe ?
Quid de la création d’une douzième classe de seconde au lycée Bézout, ou de l’option du collège Balzac, toujours à Nemours, qui pourrait accueillir les anciens 3e de « La Roche-au-Coq » ? Christelle Guyonnet préfère botter en touche : « Seule la Région est habilitée à prendre des décisions quant à l’agrandissement de Bézout, de même que l’éventualité de voir le collège Balzac ouvrir des classes de seconde. »
Et la directrice de cabinet d’évoquer une certaine impuissance « face à la conséquente évolution démographique dans le département », augmentant de fait une population d’élèves de plus en plus nombreuse et « parfois trop importante » pour que les établissements suivent en termes de capacité d’accueil.