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Gens du voyage – Le camp de la route de Chalautre a disparu

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Les familles sont parties durant le mois de mai. Celles qui le souhaitaient ont été relogées à Provins, et quelques personnes se sont installées sur l'aire d'accueil de la communauté de communes, un peu plus loin route de Chalautre.
Les familles sont parties durant le mois de mai. Celles qui le souhaitaient ont été relogées à Provins, et quelques personnes se sont installées sur l'aire d'accueil de la communauté de communes, un peu plus loin route de Chalautre.

Ce camp existait depuis au moins une cinquantaine d’années raconte-t-on à Provins. « On en parlait déjà lorsque j’étais au collège… » se souvient le maire, Christian Jacob.

Aujourd’hui, ce camp illégal n’existe plus. Grâce à un important travail à plusieurs mains. « Nous avons alerté les services de l’État, qui ont constaté les conditions déplorables dans lesquels vivaient ces personnes » raconte Christian Jacob.

Relogement

Les services de l’État mobilisés par la sous-préfecture de Provins, les services de la ville et l’association La Rose des Vents, qui intervient sur les problématiques liées aux gens du voyage, ont travaillé main dans la main, pour démanteler le camp, en proposant aux familles la possibilité d’un relogement.

« Il y avait 22 personnes pour 13 caravanes, précise le député-maire. Les trois dernières caravanes ont quitté le camp lundi 1er juin. Cinq personnes ont été relogées en accord avec les bailleurs sociaux de Provins. Nous avons respecté la procédure de proposer à tous le relogement, mais certains ont préféré partir ou s’installer sur l’aire d’accueil officielle construite l’an dernier. »

Intervention de la sous-préfecture

« L’agence régionale de santé a dressé un constat alarmant pour la santé et la sécurité de ces personnes, relate Évelyne Guyon. Ils avaient entassé des tas de choses, de l’électroménager, de la ferraille… Des fils électriques traînaient avec des flaques d’eau, la situation semblait dangereuse, notamment avec des enfants », précise la représentante de l’État.

Médiation

Ce camp était illégal, mais plutôt qu’un arrêté d’expulsion, la sous-préfète a choisi d’avancer à l’amiable. « Je voulais régler la situation en respectant les personnes, leur rythme. Nous avons avancé peu à peu pour accompagner les familles dans l’évolution de leur situation » souligne Évelyne Guyon. La sous-préfète salue le travail de tous les acteurs impliqués, qui a permis de régler la situation sans heurts : « c’était l’objectif que j’avais fixé. »


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