Plus de deux ans après les faits, Natalia Lopes, a dû se replonger dans un douloureux passé. Cette habitante de La Croix-en-Brie, un village près de Nangis, s’est rendue mardi dernier, à l’audience du tribunal correctionnel de Thonon-les-Bains (Haute Savoie) pour le procès qui l’oppose à la société de remontée mécanique de la station de ski de Morzine.
Réquisitions
Un jugement qui intervient dans le cadre du décès de Marine, sa petite fille de 9 ans, à l’hiver 2013. Deux jours après l’arrivée de la famille dans la station, Marine avait succombé à un accident de ski après avoir percuté une barrière qui n’était pas équipée de protection. « C’est l’horreur de revenir sur l’affaire, confie Natalia Lopes, je m’y étais préparée mais rien n’y fait, cela me fait revivre ce qui s’est passé. »
À l’audience, le parquet a requis un non-lieu concernant la société poursuivie pour homicide involontaire. Des réquisitions conformes à l’instruction où le ministère public avait déjà demandé la relaxe de l’entreprise.
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