Après l’échec cuisant des dernières élections départementales et municipales, le PS se dirige-t-il vers une nouvelle déroute avec les régionales dont le scrutin se déroulera en décembre prochain ? En tout cas, François Kalfon veut y croire.
Candidat à sa propre candidature, le conseiller municipal d’opposition à Melun et conseiller régional en charge des transports dresse « un bilan très positif » de ses actions pour l’IDF. Des actions qui ont également porté leurs fruits dans la ville-préfecture seine-et-marnaise. Travaux dans le gymnase et les sanitaires du lycée Léonard de Vinci, élargissement des horaires de bus qui devrait être encore étendus, intervention en faveur du tarif unique pour le Pass Navigo, etc.
« Je me suis également saisi de la question de l’ANRU 2 », rappelle François Kalfon, porte-parole du candidat Jean-Paul Huchon (PS).
Exit la division ?
La stratégie socialiste ?
« Le rassemblement d’une gauche francilienne et pas d’une gauche bobo », tacle le conseiller municipal de Melun.
Allusion à Valérie Pécresse, candidate UMP, représentante « de l’île-de-France des beaux quartiers ». Le leitmotiv de François Kalfon : réduire les inégalités sociales et favoriser les catégories populaires avec la mise en place des quotients familiaux, notamment. Alors, l’heure est aujourd’hui aux alliances.
« Nous travaillons au rassemblement le plus large possible, explique-t-il. Notamment avec Emmanuelle Cosse (EELV). Et le plus tôt sera le mieux. »
Le 28 mai, un vote interne départagera Marie-Pierre de La Gontrie et Jean-Paul Huchon pour conduire la liste PS. Le risque si la Région vire à droite ? « Que l’IDF s’intéresse d’avantage aux entreprises du CAC 40 qu’à la population », analyse François Kalfon. Et de conclure : « Rappelons que Valérie Pécresse a voté contre le tarif unique du Pass Navigo. L’appliquera-t-elle si elle est élue ? Dans le cas contraire, les habitants de la grande couronne seront pénalisés. »