“Féthi est quelqu’un de gentil, de serviable et d’attachant, malgré son problème d’alcoolisme”. Appelés à la barre, les témoins de la défense ont tous dépeint le Melunais de 35 ans comme un homme “calme et sociable”. Pourtant, ce dernier ne nie pas son implication dans l’agression sauvage du 3 décembre 2012, vers 9h15, au domicile d’un couple de retraités de Samoreau. Armé d’une matraque, il aurait, avec son cousin Abed, 37 ans, pénétré de force dans le pavillon des sexagénaires qu’ils ont ensuite tabassé pour de l’argent, un I-Phone et des bijoux. “J’ai vu la haine dans leurs visages, raconte la victime, traumatisée.
“Depuis, j’ai peur dès que quelqu’un se trouve dans mon dos.”
Son compagnon, décédé quelques mois après l’agression, sortait de la douche quand il a reçu un coup de matraque sur la tête.
Si le profil génétique de Féthi a bien été retrouvé sur les lieux des faits, aucune trace d’Abed n’a pu être relevée. Ce dernier a d’ailleurs toujours contesté sa participation alors que Féthi exprime des regrets.
“Une relation malsaine”
“J’ai toujours trouvé malsaine la relation entre mon frère et Abed, analyse la soeur de Féthi et cousine d’Abed. Tous les deux s’engrainaient pour aller boire jusqu’à l’extrême. Tous les deux, c’était une catastrophe.”
Les deux accusés encourent jusqu’à 20 ans de réclusion criminelle. Le verdict est attendu dans la soirée.