- Par fidélité
Le suffrage universel a été institué en France en 1792, les femmes ont dû attendre 1944 pour pouvoir voter. Des hommes ont lutté et, dans certains pays, se battent encore pour obtenir ce droit. Il faut l’exercer et exprimer son opinion.
- Pour faire reculer l’abstention
Plus d’un Français sur deux n’a pas voté lors des dernières élections cantonales, en 2011. L’abstention a atteint le niveau record de 56 % au premier tour et de 54 % au second. Traduction d’un désenchantement des électeurs, l’abstention est croissante depuis 2008, elle touche particulièrement les élections locales, la vie politique se focalisant sur la présidentielle.
- Pour se faire entendre
Le droit de vote permet de mettre son grain de sel dans les décisions prises. Une forte abstention fragilise la vie démocratique. Des politiques qui se savent sous le regard de leurs électeurs seront moins tentés de ne pas respecter leurs promesses de campagne.
- Pour choisir ou éliminer
La politique, ce sont des idées, des opinions, des convictions, ce sont aussi des hommes et des femmes. Voter, c’est pouvoir choisir celui ou celle qui paraît le plus apte à nous représenter ou, à défaut, écarter ceux qui suscitent notre défiance.
- Parce que les élections locales touchent à la vie quotidienne
Les compétences du département ont des répercussions très concrètes, essentiellement dans le domaine social : prestations, enfance, personnes âgées, handicapés, gestion des collèges et de certaines infrastructures. Les citoyens ont tout intérêt à en être partie prenante.
- Par principe
La bonne santé d’une démocratie dépend de l’engagement des citoyens dans le processus politique. Voter est une responsabilité. S’abstenir, c’est se couper de la société dans laquelle on vit.
Et s’il fallait une dernière raison…
Voter enfin, parce que l’actualité récente nous a appris combien les valeurs républicaines sont à défendre et combien la devise « Liberté, Egalité, Fraternité » n’a jamais eu autant besoin d’être réaffirmée et incarnée.
APEI-Actualités. Nicole Gex