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Les fous du volant qui avaient braqué la bijouterie de Leclerc aux assises

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Les braqueurs avaient provoqué un accident corporel près de Villiers-en-Bière, lors de leur fuite (archives Rep)
Les braqueurs avaient provoqué un accident corporel près de Villiers-en-Bière, lors de leur fuite (archives Rep)

Le procès des trois jeunes braqueurs présumés de la bijouterie Histoire d’or, dans le centre commercial Leclerc de Dammarie-lès-Lys, s’ouvre ce vendredi 20 mars aux assises de Seine-et-Marne.

Les accusés – dont deux sont actuellement en détention provisoire – ont de 20 ans à 25 ans. Ils sont originaires de l’Essonne, notamment de la ville sensible de Grigny, là où avait grandi le terroriste Amedy Coulibaly.

Braquage

Le braquage en Seine-et-Marne date du 6 avril 2013. Deux individus cagoulés avaient attaqué avec une arme de poing le magasin à l’heure du déjeuner. La responsable et son employée avaient été bousculées au sol et frappées pour qu’elles remettent les clés des vitrines.
Finalement, les bijoutières étant paralysées par la peur, l’un des malfaiteurs avait brisé sept vitres pour s’emparer rapidement des bijoux. Lui et son complice s’enfuyaient avec un butin estimé entre 60 000 € et 70 000 € !

Fuite

et accident corporel

Les braqueurs montaient à bord d’une Audi A3 volée, conduite par un troisième homme. Malgré une circulation dense, la voiture gagnait la D 372 à vive allure, où elle provoquait un accident corporel près de Villiers-en-Bière, après avoir doublé une file de voitures.
Pour éviter la collision de face, le conducteur d’une Renault Velsatis se blessait en tentant un écart de trajectoire et en finissant sa course contre arbre. Il avait eu 7 jours d’incapacité totale de travail.
Mais les quatre occupants de la Huyndai percutée de face, dont une mère et son fils enfant de 4 ans, avaient été plus sérieusement blessés.
L’Audi en fuite, de son côté, finissait sa course dans un champ, à 400 mètres du point d’impact.

Interpellés

Les trois auteurs étaient alors interpellés par les policiers, qui retrouvaient les sacs de bijoux abandonnés.
Seckou K., le conducteur présumé est actuellement sous contrôle judiciaire. Oussama B. a expliqué qu’il avait besoin d’argent pour soigner sa mère malade. Si l’enquête a mis en évidence le rôle prépondérant de Wanis F., le procès devra déterminer les rôles exacts de chacun.
Le verdict sera rendu mardi 24 mars.

Agnès GAUDICHON-BRAÏK


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