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4 L Trophy : « C’était une aventure inoubliable ! »

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Retour à la réalité. Après cette aventure dans le désert marocain, les deux jeunes étudiants de l’École Supérieure d’Ostéopathie de Paris (Eso), située à Champs-sur-Marne, ont eu du mal à reprendre le rythme quotidien de la vie ordinaire. « Pendant dix jours, on était dans un microcosme, presque hors de l’espace-temps, commente Fabien Brumaud, 28 ans, qui vit à Guignes. On a vécu des choses exceptionnelles dans un contexte et un cadre exceptionnels ». Même constat de la part de sa coéquipière et amie, Cécile Pandiani, 21 ans, originaire de Thoiry, dans les Yvelines : « On a vu et découvert tellement de chose ! On s’est même découvert un peu nous-même. »

Huit mois de préparations sur la Renault 4 L

Arrivés 242e sur 1 080 participants, les deux jeunes étudiants ressentent surtout de la fierté d’avoir bouclé cette aventure semée d’embûches. « On l’a fait ! On a galéré, mais on l’a fait ! », s’exclame Cécile avant d’ajouter : « Les problèmes on les a enchaînés, surtout au début, mais si on devait refaire notre aventure, je ne changerais pas un seul moment pour autant ». « C’était quand même plus facile que ce à quoi je m’attendais, explique de son côté Fabien. On a eu quelques pépins, c’était inévitable, il a fallu s’adapter, s’entraider, mais j’avais clairement noirci le tableau avant de partir. »

S’ils ont réussi à passer la ligne d’arrivée de cette 18e édition du célèbre 4 L Trophy, c’est avant tout grâce aux huit mois de préparation qui ont précédé l’aventure. Temps, argent, énergie : les deux amis n’ont rien économisé avant le départ. « Il était hors de question de s’y investir à moitié », insiste Fabien. C’est pourquoi la fameuse 4L, baptisée avec le diminutif « Trelle », a été préparée afin d’encaisser les conditions de route difficiles et les kilomètres. Au finale, la voiture et ses passagers auront parcouru plus de 6 000 kilomètres, depuis le pré-départ, le 17 février à Paris, jusqu’au retour dans la capitale près de quinze jours plus tard.

Galères et entraide

Le cœur de l’aventure s’est bien sûr passé au Maroc, avec 2 224 kilomètres parcourus sur le territoire maghrébin. « On était dans des décors somptueux, inoubliables », se souvient Fabien avant d’évoquer cette nuit passée à la belle étoile lors de l’épreuve Marathon de deux jours : « C’est quand même quelque chose de dormir en tente en plein milieu du désert marocain ! »

Tous deux retiennent également « l’entraide entre les différents équipages ». « On a fait des rencontres inoubliables » explique Fabien avant que Cécile corrobore son propos : « C’est ce que je retiens de cette aventure : le côté humain. Je ne parle pas de l’humanitaire, parce que malheureusement ça ne représente quasiment rien de notre voyage – remise des dons en cinq minutes, et hop, terminé ! Ca semble difficile à comprendre quand on n’est pas dans l’aventure, mais justement, c’est une succession de galères qui font que le soutien des équipages rencontrés est d’autant plus apprécié, que les liens se tissent vite et sont d’autant plus forts. On est au milieu de nulle part, presque livré à nous-même, et se soutenir les uns les autres c’est inoubliable ! »


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