Aller de Melun à Meaux en passant par Paris en train ? Préférer la ligne d’autocar Seine-et-Marne Express n° 18 qui passe par Sénart et Marne-la-Vallée ? Le choix était vite fait de préférer une voiture individuelle. Cette ligne n° 18 était déjà un progrès sur ce réseau de transports « en étoile » de la région parisienne, mais il lui faut parfois jusqu’à 2 heures de trajet en heure de pointe avec les aléas des bouchons sur la Francilienne.
Pour suivre le développement des trajets internes au département et compléter son schéma des transports dans un esprit de développement durable, le Département et la Région se sont mis d’accord pour créer cette nouvelle ligne Seine-et-Marne Expresse Melun-Meaux.
Lien entre zones d’emplois
Par la RN 36, sur environ 60 km, et seulement deux arrêts étapes à Fontenay-Trésigny et à la gare SNCF de Marles-en-Brie, le temps de trajet devrait nettement diminuer pour approcher le parcours théorique d’une heure en voiture particulière. Même si le trafic sur la RN 36 est souvent ralenti par des poids lourds sur les longues portions à deux voies le gain en temps sera notoire. Outre le remplacement des déplacements en voitures particulières, cette nouvelle ligne permettra la desserte de la zone économique du Val Bréon, la gare SNCF de Marles-en-Brie, et pourra se compléter par la desserte de Villages Nature à son ouverture à l’été 2016.
Ouverture en mai
Cette nouvelle ligne qui portera le n° 2 a été confiée par le Syndicat des transports d’Ile-de-France (STIF) après appel d’offres au groupement Viabus-Cars Moreau pour une durée de 5 ans à compter du 1er mai prochain date prvue pour la mise en service. La ligne partira de la place Saint-Jean à Melun, fera étape au nord de la ville route de Nangis ( à proximité de la zone industrielle) puis reliera Fontenay-Trésigny avenue du Général Leclerc et la gare de Marles-en-Brie, avant la zone d’activité de La hayette à Nanteuil-les-Meaux, et enfin la gare SNCF de Meaux. Et sur un même trajet en sens inverse. Pour le lancement sont prévus 15 aller-retours par jour en semaine (de 6 heures à 20 heures) et 7 le samedi (de 6 heures à19 heures.
Le coût de fonctionnement de la ligne sera pris en charge par le STIF pour un montant forfaitaire annuel de base de 1 118 000 euros. Il n’y a pas d’incidence financière pour le département, si ce n’est l’aménagement, subvention ables à 75 % par le STIF, de trois points d’arrêts non accessibles aux personnes à mobilité réduite.