Un drone a été détecté à deux reprises samedi au-dessus du centre de transmissions de la Marine nationale, une première fois vers 16h30 avant qu’il ne disparaisse puis à nouveau vers 20h30-21h.
Un hélicoptère de la gendarmerie a été envoyé sur place jusque vers 23 heures afin de tenter d’intercepter l’engin. En vain.
Avec Kerlouan (Finistère), Rosnay (Indre) et La Régine (Aude), le centre de transmissions (CTM) de la Marine nationale de Sainte-Assise, à cheval sur trois communes (Seine Port, Boissise-la-Bertrand et Cesson) fait partie des lieux stratégiques de l’armée française. C’est l’un des cœurs de transmission de la force nucléaire française, dépendant de la Force océanique stratégique (Fost) qui gère les transmissions des sous-marins nucléaires français.
Parmi les missions du centre : communiquer avec les sous-marins français et transmettre un éventuel ordre d’attaque nucléaire par le président de la République. Plusieurs antennes, dont certaines dépassent 200 mètres de haut, sont implantées sur le site. Outre ces antennes de communication, le site comporte également une base militaire qui compte une cinquantaine de militaires. La surveillance étant assurée par les fusiliers marins.
En juillet 2012, les responsables de la Fost avait demandé la fermeture du VC 3, une voie communale pour sécuriser le site et développer les nappes d’ondes.
La gendarmerie des transports aériens est chargée de l’enquête, indique Libération. Fin janvier, des drones avaient été détectés à plusieurs reprises à proximité du site militaire de l’Île Longue, dans la rade de Brest, port d’attache des quatre sous-marins nucléaires lanceurs d’engins français.