Six axes prioritaires pour décongestionner les routes d’Ile-de-France. Voici les principales mesures annoncées, fin septembre en séance, par Valérie Pécresse (LR), la présidente du conseil régional, dans le cadre du lancement de son « plan-anti-bouchons ». En substance, l’élue veut en finir avec les centaines de kilomètres d’embouteillage qui encombrent l’Ile-de-France aux heures de pointes.
En Seine-et-Marne…
« Il faut briser le tabou de la route pour moins d’embouteillages et de pollution [...] grâce à une vision innovante », pointe Valérie Pécresse dans le rapport. Dans une interview donnée au Journal du dimanche avant la parution du rapport, elle évoque « la nécessité de faire gagner du temps aux Franciliens » avec par exemple « des voies de circulation temporaires ou d’autres dédiées au covoiturage. »
Pour y parvenir, près de 200 M€ devraient être investis sur quatre ans pour participer aux travaux d’aménagement des sites prioritaires. Parmi eux, Valérie Pécresse évoque le financement de la construction d’un pont sur la Seine, à Melun ou, pour le nord de la Seine-et-Marne, la création d’une voie rapide entre Meaux et l’aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle.
… et ailleurs
Les quatre autres solutions identifiées pour remédier aux difficultés de circulation sont la poursuite des travaux d’une avenue entre Sarcelles et Gonesse (Val-d’Oise), un autre franchissement de la Seine dans l’Essonne pour faciliter la liaison vers Orly, des travaux d’agrandissement d’une départementale entre Plaisir et Élancourt (Yvelines) ou la création d’un tourne-à-gauche à hauteur de Villeneuve-Saint-Georges (Val-de-Marne).
« Au-delà du traitement des principaux points de congestion, c’est un plan pragmatique pour tourner l’Ile-de-France vers l’avenir », estime Stéphane Beaudet, le maire de Courcouronnes (Essonne) et vice-président en charge des transports à la Région. Et d’ajouter : « Il faut une réflexion globale sur la mobilité de demain et surtout ne pas opposer la voiture et les transports en commun : il faut les rendre complémentaires et faciliter l’intermodalité. »
Si les élus ont voté le lancement de l’étude de ce plan régional, la phase de réflexion et d’analyse est actuellement en cours. Le plan définitif doit quant à lui être adopté au début de l’année 2017. À la suite du vote, d’autres projets de réalisations concrètes pourraient suivre après une concertation entre la Région et les différents départements franciliens.