Près d’un an après la fermeture de la mosquée de Lagny-sur-Marne, considérée comme “un foyer d’idéologie radicale” par le gouvernement, les élus de cette commune de Seine-et-Marne en appellent au gouvernement pour “empêcher” les prières de rue, explique Le Figaro.
Lors d’un conseil municipal réuni en urgence hier soir, les élus ont rappelé que suite à la fermeture le 2 décembre 2015 par l’Etat du lieu de prière, il n’y a plus de lieu de culte musulman à Lagny-sur-Marne. Et que depuis plusieurs mois, des prières se déroulent cinq fois par jour sur l’espace public. Des prières rassemblant entre 10 et 50 personnes.
Les élus, qui “craignent que la situation ne dérape dans un contexte déjà fortement anxiogène”, affirment que “la situation s’enlise malgré plusieurs courriers et rendez-vous en préfecture et au ministère”. Le conseil municipal demande donc “à l’Etat d’agir”.
Ils préconisent d’instaurer un partenariat avec l’Etat pour “travailler sur le long terme” à la prévention de la radicalisation.