L’Arlésienne sur le point de prendre forme ? Lors d’une séance du conseil régional, fin septembre, la présidente Valérie Pécresse a annoncé le lancement de l’élaboration du plan régional « anti-bouchon ».
Parmi les priorités
En substance, le projet prévoit de répondre à plusieurs points critiques de la circulation en Ile-de-France par le biais de financement de projets structurants. Parmi les priorités, le rapport évoque par exemple la création d’un « tourne à gauche » à Villeneuve-Saint-Georges (Val-de-Marne), la création d’une liaison de Meaux à Roissy mais aussi le financement d’un pont de franchissement de la Seine à Melun.
Un projet évoqué dans la ville préfecture depuis des décennies mais qui, faute de financements, est pour l’instant toujours resté dans les cartons. Égratignant au passage la précédente mandature, Valérie Pécresse évoque « une politique qui a consisté à désengager la Région du soutien aux investissements routiers alors que la congestion croissait » et dénonce une « politique de saupoudrage sur des aménagements sans cohérence. »
Dans un communiqué, Louis Vogel, le maire de Melun et président de Melun Val de Seine se félicite que la construction d’un pont sur la Seine soit parmi les priorités. « Cette réalisation est souhaitée depuis longtemps par la Ville et l’agglomération alors, si elle devait avoir lieu, elle permettrait une amélioration notable des conditions de circulation et un décongestionnement du secteur », jubile l’élu.
Circulation
Du côté de la Région, Stéphane Beaudet, le maire de Courcouronnes (Essonne) et vice-président en charge des questions de transports estime que ce « lancement du plan ‘anti-bouchon’ doit être appréhendé par un prisme plus global » en matière de mobilité. « C’est une réflexion sur les déplacements de demain », prévient-il. « Il ne faut pas opposer la voiture avec les autres modes de transports. »
Si le lancement du ‘plan anti-bouchon’ a été validé, il devra toutefois faire l’objet d’une nouvelle analyse afin de valider son financement : 200 millions d’euros annoncés sur quatre ans. Une nouvelle séance pour son adoption devrait se tenir à la Région courant 2017. Mais en attendant de voir l’édifice se réaliser à Melun, de l’eau à encore le temps de couler sous les ponts.
Lire l’article complet dans La République de Seine-et-Marne du lundi 3 octobre