« Il faut des actions transversales dans toutes les villes de Melun Val de Seine car la délinquance n’a pas de frontière. » Le propos a été lancé par Louis Vogel, le maire de Melun et président de l’agglomération, jeudi 22 septembre à l’université de Melun, en préambule de la réunion du conseil intercommunal de sécurité et de prévention de la délinquance (CISPD).
Quatre axes prioritaires
Parmi les objectifs présentés, quatre grands axes ont été déterminés comme mesures prioritaires : la prévention et la lutte contre la récidive (voir ci-dessous), une amélioration de la tranquillité publique, une attention particulière sur la question des violences faites aux femmes ou encore un plan de lutte contre la radicalisation violente.
« Il est urgent de cibler et de suivre les délinquants au coeur des quartiers », a insisté Béatrice Angelelli, la procureure de Melun, faisant référence aux heurts survenus le week-end précédent, entre des jeunes des Mézereaux et de Montaigu. « Grâce à l’action de la police, il y a un travail de réalisé en amont pour éviter l’escalade et ensuite, une stratégie de politique pénale adaptée. »
En chiffres
Côté chiffres, une présentation a été réalisée en matière de délinquance de proximité, sur les résultats des 8 premiers mois de l’année, en comparaison à l’an passé. « On note une croissance de 3 % en matière des atteintes à l’intégrité physique des personnes, a précisé Jean-Luc Marx, le préfet. En parallèle, une baisse de 11 % est à noter concernant les atteintes aux biens. »
Des statistiques affinées par Chantal Baccanini, la directrice de la sécurité publique de Seine-et-Marne : « Pour les agressions physiques, il faut noter une part importante de violences non-crapuleuses, par exemple, intrafamiliales », indique la directrice de la sécurité publique de Seine-et-Marne. Prochaines échéances, des groupes de travail seront créés d’ici la fin de l’année, avant une nouvelle réunion plénière au mois de février.