Le grand théâtre du Centre culturel et sportif Saint Ayoul s’est avéré trop petit pour accueillir plus de 1 500 personnes et c’est plusieurs centaines d’entre elles qui ont dû se contenter d’écouter les orateurs, dans les salles adjacentes ou sur le parvis.
Les Républicains de l’Est seine-et-Marnais s’étaient particulièrement mobilisés pour l’occasion. A côté des sympathisants, d’autres étaient venu en curieux, désireux de découvrir les propos du candidat ou parfois, plus simplement, de voir l’ancien président de la République.
Christian Jacob qui préside les comités de soutien de Nicolas Sarkozy estime que ce dernier est « le centre de gravité de la droite et du centre ».
Le candidat a, lui, essentiellement concentré son discours autour de la lutte contre le terrorisme qu’il juge comme « une peste noire à l’image du drapeau de Daesch » et contre lequel il faut « mener une guerre sur tous les fronts » refusant « la tyrannie d’une minorité », mais prévenant également « si nous ne sommes pas convaicus de notre mode de vie, de nos traditions, de nos racines, alors le combat est perdu d’avance.»
Il prend l’exemple de la République de Weimar qui « est morte de n’avoir pas su prendre l’exacte mesure du nazisme ».
Face à la radicalisation, à un certain comportement envers les femmes, à une « profonde confusion morale », Nicolas Sarkozy cite tour à tour Péguy, Voltaire et les encyclopédistes arguant « la civilisation des droits de l’homme est supérieure à un projet qui les baffoue. »
« Je ne serai pas le président de l’impuissance publique » a conclu Nicolas Sarkozy.