La République de Seine-et-Marne : Dans quelques jours va se dérouler le 5e festival de musique Le Cri de la betterave. Pouvez-vous en expliquer l’histoire ?
José Clément : En 2008, j’ai fait la connaissance d’un nouvel habitant sur la commune, Matthieu Leauthier, un artiste musicien. On a discuté musique et on a évoqué la possibilité de créer un tremplin musical. On a commencé à travailler sur le projet en 2009. On a mis en place une charte et lancé un appel à candidature pour faire notre premier tremplin le 11 septembre 2010. Concernant le nom Le cri de la betterave, c’est Matthieu qui l’a proposé. Cela peut paraître un peu agressif mais il avait raison.
Un festival qui est devenu une biennale. Pour quelles raisons ?
J.C. : Pour soulager les bénévoles parce que l’implication est énorme et on n’en ressort as sans une certaine fatigue.
Quel style musical proposez-vous ?
J.C. : De la musique actuelle mais on a tout essayé. Le jazz, le jazz manouche, la musette, le classique, l’électro, le celtique, le reggae, le rock festif ou encore le rock français et il faut bien dire, on aime beaucoup le rock français. Il y a d’ailleurs toujours deux groupes de rock français à chaque édition.
Claude Clément : On ne cherche pas un public spécifique. Nous n’avons pas un cœur de cible précis.
Pour cette 5e édition, à quoi doit-on s’attendre en terme de programmation ?
J.C.: Techniquement, on a délégué le son et la lumière pour la scène centrale à la société MDS. Notre tête d’affiche sera Bijou. Leur venue s’est faite au hasard des rencontres sur facebook. J’ai pu rentrer en contact avec le leader, Philippe Dauga et leur venue a pu être possible. En tout, nous allons proposer huit concerts dès 16h15. Ils seront installés sur deux scènes, une centrale, et une latérale sur l’esplanade du Mille Club.
Comment fonctionne l’équipe d’organisation ?
J.C.: Nous avons 10 pôles avec autant de responsables qui gèrent en autonomie leur équipe. Pour cette année, nous serons environ 80 bénévoles dont 70% sont des habitants de Soisy-Bouy et parmi eux, la quasi-totalité du conseil municipal.
Comment travaillez-vous la programmation du festival ?
C.C. : Dès qu’une édition se termine, la suivante se met en place. Des groupes nous contactent. Je fais des recherches sur les groupes car nous avons beaucoup de propositions. Je procède à un premier choix. Globalement, c’est bien mais forcément on doit faire un choix sur les différences. Nous regardons tous les genres, tous les styles. Je leur demande ensuite d’envoyer un dossier et de signer la charte de candidature pour une prestation bénévole sur la partie tremplin, c’est d’ailleurs un détail que les artistes ne prennent pas forcément le temps de lire. Notre choix s’arrête définitivement lors d’une réunion fin mai et on essaie de favoriser les groupes locaux.
Que pouvez-vous dire pour inciter les gens à venir à votre 5e festival ?
J.C. : Avec le groupe Bijou, on met à l’honneur le rock français des années 70-80. Après, pour 5€, le spectateur peut assister à 8 huit concerts.
C.C. : L’objectif était d’offrir un programme varié, technique et attractif tout en prenant compte des réseaux sociaux. On a fait le choix de l’unanimité. J’espère que les spectateurs vont apprécier. Le site est plaisant. C’est un festival à la campagne.
Propos recueillis par Sébastien LATTANZIO