Jean-François Copé sera bien candidat à la primaire à droite. Le député LR de Seine-et-Marne annonce ce vendredi dans un entretien à La Provence qu’il a les parrainages requis pour concourir au scrutin des 20 et 27 novembre.
“Je les ai. Je vais donc être candidat pour défendre la droite décomplexée” se félicite l’ancien président de l’UMP, qui a réuni le soutien d’au moins 250 élus, dont 20 parlementaires, et de 2500 adhérents des Républicains.
Au cours de l’entretien, il s’en prend sévèrement à ses adversaires, qui selon lui ont “multiplié les demi-mesures” pendant le précédent quinquennat. Jean-François Copé assure que “(sa) main ne tremblera pas face aux syndicats et ne cédera pas face aux islamistes”.
“Les autres ont fait leur temps. Ils avaient promis la rupture en 2007 et ne l’ont pas faite: je la ferai en 2017 si je suis élu”, garantit-il.
Chacun son champion
En Seine-et-Marne, les leaders politiques de droite prennent des voies différentes. Christian Jacob, pourtant proche de Jean-François Copé, a décidé de soutenir Nicolas Sarkozy, comme Valérie Lacroute, députée-maire de Nemours. Franck Riester, le maire de Coulommiers, est lui derrière Bruno Le Maire tout comme Yves Jégo, maire de Montereau-Fault-Yonne.
Les maires de Fontainebleau et Melun, eux, ont choisi de se ranger derrière Alain Juppé.
Quant à Jean-Jacques Barbaux, le président du Département, il a choisi de garder (officiellement) une position de neutralité pour l’instant.