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Valérie Lacroute souhaite la vidéoprotection dans les halls d’immeuble du parc HLM

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Pour la députée-maire (LR) de Nemours Valérie Lacroute, la vidéoprotection permettrait de « renforcer le sentiment de sécurité et de jouer un rôle dissuasif mais aussi d'identifier les auteurs de faits d'incivilité » constatés ces derniers mois dans les halls d'immeuble du parc HLM nemourien. (© Fotolia) -
Pour la députée-maire (LR) de Nemours Valérie Lacroute, la vidéoprotection permettrait de « renforcer le sentiment de sécurité et de jouer un rôle dissuasif mais aussi d'identifier les auteurs de faits d'incivilité » constatés ces derniers mois dans les halls d'immeuble du parc HLM nemourien. (© Fotolia)

« Cela fait plusieurs mois, voire quelques années que, régulièrement, nous constatons des dégradations dans les immeubles du parc HLM de l’office Val du Loing Habitat. Il faut faire bouger les lignes, et installer la vidéoprotection dans les halls d’immeuble ! » Pour Valérie Lacroute, la députée-maire (LR) de Nemours, il y a urgence. L’édile a pris sa plume, la semaine dernière, pour signifier, dans une lettre ouverte adressée à la directrice du bailleur social (1 825 logements à Nemours), Annie Leberche, sa volonté de voir des caméras apparaître dans les parties communes.

Sollicitée par « de nombreux locataires de Val du Loing Habitat », l’élue a listé les différents actes d’incivilités et de vandalisme répertoriés. « Les rapports de police ainsi que les signalements des habitants font état d’incidents au moins une fois par semaine et ce de façon systématique depuis un bon moment, détaille-t-elle. Les halls d’immeubles sont squattés par de nombreux jeunes, dont certains ne se privent pas pour mettre le feu aux boîtes aux lettres ou aux poubelles, taguer les murs, uriner, casser les portes vitrées, les serrures, ainsi que les digicodes. Tous ces actes de dégradations ont un coût pour l’OPH, alors que 100 M€ ont été dépensés dans les travaux de résidentialisation. Surtout, ils développent un sentiment d’insécurité pour les habitants. »

Un sentiment d’insécurité

C’est le cas de Sabrina*, la quarantaine, qui habite rue des Chérelles, au Mont Saint-Martin. « Certains soirs, les squatters font tellement de bruit qu’on a du mal à trouver le sommeil, témoigne-t-elle. Ils ont quelques halls bien choisis où on les voit régulièrement passer la nuit. Parfois, il m’arrive de les croiser lorsque je vais rendre visite à une amie d’un immeuble voisin. J’en reconnais quelques-uns, ce ne sont pas des mauvais garçons, mais ils sont un peu livrés à eux-mêmes. Ce qui m’inquiète le plus, c’est la drogue qui circule parmi ces jeunes. Parce qu’à l’odeur, je peux affirmer qu’ils ne fument pas que des cigarettes ! »

Pour Valérie Lacroute, l’installation de la vidéoprotection pourrait permettre de « renforcer le sentiment de sécurité et de jouer un rôle dissuasif mais aussi d’identifier les auteurs de faits d’incivilité. » Et d’ajouter qu’après la mise en place du dispositif, « les bailleurs de la ville de Chelles comme ceux de la ville de Clichy ont pu constater une nette diminution de squat dans les halls d’immeuble et ainsi d’actes de vandalisme ». Mais également que la vidéoprotection sur la voie publique (13 caméras actuellement) à Nemours a fait ses preuves, avec « une nette diminution de la délinquance ».

À la commune ou l’OPH de trancher ?

Mais pourquoi cette démarche auprès de Val du Loing Habitat ? « Les habitants ont souvent tendance à se retourner vers le maire dans ce genre de problème, répond-elle. Sauf que dans ce cas précis, il en va de la responsabilité du bailleur social. J’ai interpellé l’office HLM à de nombreuses reprises sur le sujet, et je souhaite qu’une étude en vue de l’installation de la vidéoprotection soit envisagée par Val du Loing Habitat. »

S’il ne semble pas contre, Claude Jamet, maire (DVG) de Bagneaux-sur-Loing et également président de l’OPH Val du Loing, se montre prudent. « Il faut savoir si les compétences de Val du Loing permettent de prendre une telle décision, explique-t-il. S’il faut budgéter ce dispositif, nous le ferons. Mais d’abord, il faut prendre le temps d’évaluer toutes les données. Et se demander si réellement la tâche qui consiste à installer dans ce cas précis la vidéoprotection, qui coûte cher et alors que nous allons inaugurer la fin de l’Anru en septembre, n’incombe pas à la commune. »

Bientôt sept nouvelles caméras sur la voie publique

En plus des 13 déjà existantes en centre-ville, dans certains quartiers et aux abords de la cité scolaire, sept nouvelles caméras de vidéoprotection devraient voir le jour d’ici « la fin de l’année » sur la commune, dixit Valérie Lacroute. « Nous sommes en train de lancer les appels d’offres », a-t-elle ajouté. Objectif : « Mailler davantage le centre-ville, le Mont Saint-Martin et Beauregard. » Le coût global de ces sept prochaines caméras, études comprises, est estimé à 89 000 € hors taxes, alors que la Ville a déjà bénéficié de deux subventions : 32 000 € du Fonds Interministériel de Prévention de la Délinquance (FIPD) en 2015, et 17 660 € par le biais de la Dotation d’Équipement des Territoires Ruraux (DETR) en 2014.

*le prénom a été changé


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