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Christian Jacob, président du comité de soutien de Nicolas Sarkozy

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En mars dernier, Christian Jacob accompagnait Nicolas Sarkozy au salon de l'agriculture. Daniel Fasquelle et Eric Woerth étaient aussi présents (©IP3 PRESS/MAXPPP). -
En mars dernier, Christian Jacob accompagnait Nicolas Sarkozy au salon de l'agriculture. Daniel Fasquelle et Eric Woerth étaient aussi présents (©IP3 PRESS/MAXPPP). -

La rentrée politique de Christian Jacob s’est faite au micro de Jean-Pierre Elkabbach sur Europe 1. Le député-maire de Provins, a apporté son soutien à la possible candidature de Nicolas Sarkozy à la primaire de la droite et du centre pour la prochaine élection présidentielle : « En situation de crise, je considère qu’il est le candidat qu’il faut ». Une déclaration qui a précédé de quelques heures l’entrée en campagne officielle de Nicolas Sarkozy et la sortie de son livre « Tout pour la France ».

La fracture de 1995

Une élection pour laquelle le président des Républicains à l’assemblée nationale a décidé de soutenir une personnalité politique qu’il a l’habitude de côtoyer : « Il y a plus de 20 ans que l’on se connaît. J’étais président des Jeunes Agriculteurs alors qu’il était ministre du budget en 1993. J’ai aussi été pendant quelques mois son ministre délégué en charge des PME lorsqu’il était ministre des finances ». Un parcours au sein duquel il y a une fracture. En 1995, Nicolas Sarkozy avait soutenu Édouard Balladur, Christian Jacob restant fidèle à Jacques Chirac.

Le candidat Nicolas Sarkozy

Ce choix, Christian Jacob l’explique : « On ne part pas d’une page blanche. En 2010, il m’avait demandé d’intégrer son gouvernement. J’ai refusé car je voulais être président du groupe UMP à l’Assemblée nationale. De 2010 à 2012 on a travaillé ensemble. Lui était président de la République et moi président de groupe parlementaire. Depuis 2014, nos liens se sont ressèrrés avec sa reprise de l’UMP puis la création des Républicains ».

Le président du comité de soutien de Nicolas Sarkozy insiste aussi sur sa personnalité : « Il a l’expérience, le sang-froid, l’énergie pour être président de la France. Je l’ai accompagné en Tunisie, en Argentine et en Russie. Il est reçu comme un chef d’état. »

Jean-François Copé

Un choix qui peut aussi surprendre puisque sa carrière politique est étroitement liée à celle du député-maire de Meaux, Jean-François Copé : « On a toujours fait de la politique ensemble mais lorsqu’il a annoncé qu’il était candidat à la primaire, je lui ai dit que je ne ferai pas partie de cette aventure. On a des liens d’amitié et on continuera a travaillé ensemble ». Du côté de l’équipe de Jean-François Copé, le choix de Christian Jacob « n’est pas vraiment une surprise » mais on souligne que « Christian Jacob doit beaucoup à Jean-François Copé. Chacun est libre de ses choix même si on en aurait préféré un autre », précisant : « C’est une compétition interne. Ce n’est pas un drame ».

Les élus impliqués

Au niveau départemental, Valérie Lacroute, député-maire de Nemours apporte aussi son soutien à Nicolas Sarkozy : « La détermination de Nicolas Sarkozy, sa ténacité, son expérience sont essentiels pour gagner la Primaire ! ». La Monterelaise, Cécile Duflot, ancienne ministre du logement, s’est portée candidate à la primaire d’Europe Ecologie Les Verts alors que François Kalfon, élu PS à Melun et conseiller régional a été désigné directeur de campagne d’Arnaud Montebourg.

Sébastien LATTANZIO


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