Après la pluie vient le beau temps. Le magasin Intermarché de Boissise-la-Bertrand, situé à la frontière du Mée-sur-Seine doit rouvrir le 16 août plus de deux mois après les inondations qui ont touché la Seine-et-Marne. Sous réserve toutefois de la remise en route des rayons frigorifiques et sans lesquels le magasin ne peut fonctionner.
Chômage technique
Mardi 31 mai, Domingos Miranda, le directeur de l’Intermarché de Boissise-la-Bertrand est arrivé à 6 heures du matin. En quelques minutes, il n’a pu que constater les dégâts. « L’eau a ruisselé des champs alentours et le bassin de rétention a rapidement été saturé à cause de l’important apport d’eau sur le réseau », se souvient-il.
Une demi-heure plus tard, l’eau déborde sur le parking et atteindra jusqu’à près d’un mètre à l’extérieur, entraînant la fermeture du site. Une nouvelle difficile pour le gérant mais aussi pour la trentaine d’employés qui travaillent à l’Intermarché et qui ont dû être mis au chômage technique.
« Toute la marchandise est partie à la poubelle », déplore Domingos Miranda. Les pertes se chiffrent en dizaines de milliers d’euros car l’eau est également rentrée dans le magasin et a tout dévasté sur son passage. « Je suis là depuis l’ouverture de ce magasin et je n’avais jamais vu une chose pareille », estime-t-il. Et d’ajouter : « Avant je travaillais à Melun : on a eu des incendies mais une telle inondation, jamais. »
Nettoyage
Depuis la fermeture, les clients n’ont pas cessé d’appeler pour connaître la date de réouverture. Mais d’importantes opérations de nettoyages ont dû être réalisées à la suite de l’inondation. « Le personnel nous a aidés dans un premier temps pour complètement vider le magasin », se souvient le gérant. Une opération qui a duré près de trois semaines.
Place ensuite aux devis avec les assurances et le travail d’inventaire, avant de pouvoir commencer le nettoyage. « Il a fallu près d’un mois pour tout nettoyer », estime-t-il. Dans les allées, les employés ont débuté la mise en rayon et les cartons sont entassés de produits afin d’être positionné sur les racks. Et Domingos de conclure : « Maintenant, on aspire seulement à reprendre le travail pour oublier ces événements le plus vite possible. »
Julien VAN CAEYSEELE