Pris la main dans le sac… Après la phase de prévention lancée il y a plusieurs mois au Mée-sur-Seine, les élus de la commune ont décidé de lancer une phase de répression concernant la propreté des lieux publics. Dans le viseur, les habitants qui laissent leurs déchets au pied des conteneurs enterrés. Mi-juillet, plusieurs élus méens ont participé à une opération d’un nouveau genre dans le quartier des Courtilleraies pour trouver les personnes qui ne déposent pas leurs sacs dans les bacs à ordure.
Identification
« Nous avons procédé à l’ouverture des sacs poubelles laissés sur la voie publique, au pied des conteneurs, afin d’identifier les habitants qui ne jouent pas le jeu », indique Franck Vernin, le maire du Mée-sur-Seine. Lors de cette opération, cinq adresses de personnes ont été découvertes dans les poubelles et l’amende peut aller jusqu’à 450 €.
« Nous avons beaucoup travaillé sur la prévention avec le Smitom, les bailleurs, les syndics de copropriétés et les commerçants », rappelle le maire. « Mais la situation est parfois difficile à gérer et il est nécessaire de faire changer les comportements », insiste-t-il. Il s’agit de la troisième opération du genre menée dans la commune et selon la municipalité, « une légère amélioration de la situation est déjà visible : la propreté amène la propreté. »
Cette phase de verbalisation a également été décidée dans la mesure où la ville est « bien pourvue en point de collecte », « un ramassage régulier des encombrants est réalisé » et les habitants peuvent aussi aller à la déchetterie.
« On ne peut pas impunément laisser ses déchets sur la voie publique car les services techniques doivent toujours passer derrière et il ne faut pas oublier que ce sont une partie des impôts des Méens », insiste Franck Vernin. Des opérations de ce type sont amenées à être reconduites dans tous les quartiers de la ville