« Il y a deux ans, nous ne parlions pas un mot de français. Maintenant, cela va beaucoup mieux », sourit Ashot, un Melunais d’origine arménienne. Il fait partie de la centaine de personnes qui participe aux ateliers socio-linguistiques dispensés par les centres sociaux. La semaine dernière, 80 participants ont reçu leur diplôme des mains de Louis Vogel, le maire de Melun et de Ségolène Durand, son adjointe en charge des centres sociaux.
Séances intensives
« Depuis septembre, ils sont venus deux fois par semaine pour des séances intensives de deux heures, encadrés par les accompagnants », a indiqué Sophie Voisin-Gauthe, la coordonatrice des ateliers, subventionné par l’État à hauteur de 25.000 €. Les ateliers ont été mis en place avec plusieurs partenaires : la médiathèque, le centre hospitalier mais encore la Caf ou le Pimm’s de Melun.
« Ces cours sont la meilleure façon d’apprendre la langue et de mieux s’intégrer », a indiqué Ségolène Durand, insistant sur le nombre de couple qui a participé aux ateliers. Pour Anush, la compagne d’Ashot ces cours étaient justement « le moyen d’apprendre la langue afin de faciliter l’intégration dans la ville. »
Un constat identique pour Pauline, 80 ans, la doyenne des ateliers : « J’ai voulu apprendre le français pour mieux parler avec mes voisins », a indiqué cette habitante d’origine congolaise. « Je viens tout le temps et j’ai fait de gros progrès », jubile-t-elle. Les cours reprendront dès le mois de septembre dans les différents centres sociaux de la commune.