La République de Seine-et-Marne : Comment est née votre rose ?
Julie Andrieu : Nous sommes allés à Provins pour les Carnets de Julie pour France 3. On s’est rendu dans la Roseraie tenue par Bruno Clergeot. J’ai eu un vrai coup de coeur pour ce lieu parce que c’est étonnant d’avoir créé trois hectares de jardin dans l’enceinte d’une ville qui a une telle architecture historique. Le jour du tournage, l’équipe est allée manger et moi j’ai sauté le déjeuner et je suis restée. J’ai discuté avec Bruno. On s’est ensuite revu à la fête de Courson. Il m’a aidé à faire mon choix et il m’a présenté Arnaud Delbard. On a commencé à discuter Arnaud. Beaucoup de leurs plantes et roses m’ont plue. Il y avait aussi des arbres fruitiers palissés. On est allé leur rendre visite dans leur pépinière dans l’Allier pour une autre émission. On a un peu plus échangé. Quelques mois après, Arnaud m’a proposé de donner mon nom à une rose.
Qu’est ce que cela vous a fait lorsque vous avez appris la démarche des pépinières et roseraies Georges Delbard ?
J’étais très heureuse et touchée. C’est un honneur pour moi. Je suis très sensible aux jardins, aux plantes, aux roses. Cela représente aussi une vraie rencontre de passions.
« C’est une rose harmonieuse »
Présentez-nous votre rose. Qu’est ce qu’elle vous inspire ?
On m’a proposé six-sept roses. J’ai bien aimé la variété de ton du rose qui va du soutenu au pâle, en passant par le jaune et le rouge. C’est une rose harmonieuse. C’est une rose qui reste assez sucrée, délicate avec des senteurs d’abricot, de cerise, de fraise. Il y a le côté douceur et gourmandise de la rose. C’est aussi un rosier qui peut palisser.
Pour quelles raisons souhaitez-vous faire ce baptême à la Roseraie de Provins ?
C’est là que tout a commencé. C’est grâce à Bruno que j’ai été mise en contact avec Arnaud. C’est un endroit poétique, exceptionnel. C’est l’un des derniers bastions de paix et d’harmonie. C’est légitime sur la forme et sur le fond.