À Donnemarie-Dontilly comme ailleurs, certains n’aiment pas les animaux et notamment les chats. Ces petits compagnons ont parfois le défaut de s’aventurer, à l’extérieur du domicile de leurs maîtres. Ce qui n’est pas du goût de certains, qui se croient autorisés à les tuer, par le poison ou par un tir de carabine, comme du simple gibier.
Trois ans d’intervalle
Il n’existe pourtant pas de loi autorisant un particulier à tuer un chat sur la voie publique, même s’il s’agit d’un chat errant. Stéphane Harreau s’inquiète : « Au printemps 2012, Diégo, notre chat de 3 ans, a été retrouvé mort par l’aide-ménagère de nos voisins absents dans leur jardin, le thorax transpercé par une balle. Le 13 avril dernier, c’est Lune, notre petite chatte d’un an qui a gratté à la porte du jardin, avec sa petite patte ensanglantée. » Le constat du vétérinaire, précisait : Lune, examinée le 15 avril, présentait une plaie au bras droit circulaire, d’environ 5,6 mm de diamètre et une seconde, sur l’épaule gauche non circulaire. Son humérus droit était cassé. Une pièce métallique apparaissait à la radio, vers le trou de l’épaule gauche. Ces constatations sont la preuve de l’entrée d’un projectile par le bras droit, et sorti derrière l’épaule gauche, sans traverser le thorax. Le nerf radial atteint, une probable paralysie compromet l’usage de la patte droite de l’animal. Une plainte a été déposée en Gendarmerie, le 17 avril.