Quelques jours après la prise d’otage d’un surveillant par trois détenus, au centre pénitentiaire du Sud francilien, à Réau, Alain Auzet (SE), le maire de la commune, a adressé un courrier au ministre de la Justice afin de réclamer un « réajustement des effectifs » et « un retour à des contrôles plus systématiques ». Pour le directeur de la prison, la situation est pourtant loin d’être catastrophique.
Trois-cents surveillants pour plus de 800 détenus. L’effectif n’est pas suffisant pour le maire de Réau, Alain Auzet. « Depuis son ouverture, il semble qu’à aucun moment le centre pénitentiaire du Sud francilien n’ait bénéficié des effectifs nécessaires », démarre-t-il. La population carcérale étant comptabilisé dans les statistiques de la population totale de la commune, l’élu estime avoir une certaine légitimité pour attirer l’attention de Jean-Jacques Urvoas, le ministre de la Justice auprès de qui celui-ci sollicite « le réajustement des effectifs de surveillants en concordance avec les spécificités du centre pénitentiaire de Réau (qui accueille un quartier sensible, ndlr) ».
« Je suis en contact régulier avec les détenus notamment pour les reconnaissances de paternité et, de temps en temps, pour les mariages. J’estime avoir le droit d’intervenir », justifie-t-il.
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