Cette année, le Frenchthrowdown aura sa finale les 18 et 19 juin à Paris. Pour faire simple, ce sont de véritables athlètes qui vont s’affronter lors d’exercices mêlant haltérophilie, gym, cardio, natation, tractions et autres exercices aussi insurmontables les uns que les autres.
Dimitri Le Scanff, 28 ans, habitant de Coulommiers, a ainsi tenté sa chance après trois années de pratique, rappellent nos confrères du Pays Briard qui lui consacre leur “Une” « L’intérêt de cette épreuve est que l’on est sans cesse en compétition avec les autres, des Français, des Italiens, des Allemands, des Espagnols, des Suisses… On doit se filmer lors des modules que l’organisation dévoile. Il y en a quatre, les meilleurs feront la finale à l’INSEP (Institut national du sport, de l’expertise et de la performance, ndlr) », indique ce petit gabarit plein de muscles, rugbyman depuis 15 ans. Contrôleur SNCF, il suit les conseils du coach Marc Matta à la salle KMS de Mouroux.
Une institution aux USA, pas en France
Le CrossFit – le nom de la discipline – se développe en France. À Mouroux, les plus jeunes peuvent s’y essayer tout en douceur. Car à haut niveau, celui du Columérien, c’est du grand art. Exemple : « Le premier exercice consistait à faire un mouvement de power snatch (arraché de terre, soulevé de la barre) suivi d’une pompe avec saut au-dessus de la barre. La charge est à 52 kg. Nous devons réaliser 110 mouvements au maximum. J’en ai réalisé 85. » Le tout en 8 minutes (!). Mais Dimitri de préciser : « D’autres font mieux. Il faut savoir que certains sont professionnels et s’entraînent dans des salles dédiées au CrossFit. Nous n’avons pas ce type de salle dans le proche secteur ».
Lancées aux États-Unis, ces épreuves de force ont un roi, Rich Froning, considéré comme l’homme le plus sportif de la planète. Un autre monde.