« Seul on va vite et à plusieurs on va plus loin ». Voici la manière dont Anthony Lemond, adjoint au maire en charge du tourisme (ancienne délégation) résume la situation concernant l’avenir du tourisme de Melun. L’année prochaine, l’entité verra ses compétences élargies à l’ensemble des communes de Melun Val de Seine. « Les gens ne viennent pas à Melun car ils ont une image qui ne correspond pas à la réalité et nous allons changer cette image », insiste-t-il. Pour y parvenir, l’office du tourisme veut s’appuyer sur un réseau plus global et tourné vers l’étranger.
Vaux le Vicomte
Selon lui, le déplacement de l’office du tourisme à l’Espace Saint-Jean doit permettre une économie de 350.000 € sur 5 ans et des travaux seront réalisés pour mutualiser l’accueil avec les autres services. Depuis l’ouverture du Musée de la gendarmerie, le nombre de groupes de visiteurs est en hausse et permet une meilleure exposition. « Pour répondre à ce nouveau flux, une formation a été mise en place pour une vingtaine de guides », souligne Sylvie Paraiso la directrice de l’Office de Tourisme.
« Les retombées économiques sont plus vastes et concernent aussi le commerce local. » L’office du tourisme veut aussi mettre ses atouts en évidence et un court-métrage sera bientôt proposé pour les découvrir. En outre, Melun va couper 4 parts de plus sur son fromage et « La Fête du Brie en Partage » sera, dès octobre prochain l’occasion de souhaiter la bienvenue à Maincy, Villiers-en-Bière, Limoges-Fourches et Lissy. Au-delà de la polémique de territoire, l’élu veut tirer profit de la notoriété de Vaux le Vicomte.
De nouvelles visites guidées ont été mises en place comme les vitraux de l’église St Aspais, l’abbaye du lys ou au château des Bouillants (Dammarie). La collégiale de Champeaux devrait s’ajouter au programme. Et Anthony Lemond de conclure : « Les touristes ne regardent ni les frontières, ni la politique locale. Ce qui les intéresse c’est la découverte. Et nous avons de quoi les satisfaire. »