Bruno Remond, Yves Lagues-Baget et Françoise Kubiak, les maires d’Andrezel, Champeaux et Saint-Méry sont en colère. En novembre dernier les 3 conseils municipaux refusaient d’intégrer (de force) l’intercommunalité de Vallées et Châteaux du Châtelet-en-Brie. Ils n’acceptaient pas le schéma départemental de coopération intercommunale et demandaient à être rattachés à la Brie Nangissienne. Depuis la commission départementale s’est réunie à nouveau les 8 et 21 mars sur ce problème de rattachement.
Amendement
« Au départ beaucoup de membres de la commission nous approuvaient, mais après le réquisitoire du conseiller départemental Jean-Louis Thiériot qui ne nous a pas soutenus, ils ont voté contre notre amendement. Le préfet le 31 mars n’a fait qu’entériner la décision : nous serons rattachés à Vallées et Châteaux dès le 1er janvier 2017. Nous qualifions ce vote de véritable scandale démocratique » déclare Yves Lagues-Baget.
En justice ?
« Nous allons nous bagarrer jusqu’au bout, jusqu’à aller en justice. Nous allons épuiser tous les recours possibles. Nous n’avons rien en commun avec cette interco alors qu’avec la Brie Nangissienne, nous avons les collèges, les lycées » nous a dit Françoise Kubiak qui continue: « Nous remercions le sénateur maire de Nangis, le maire de Verneuil et les élus de la Brie Nangissienne pour leur aide, leur solidarité et leur véritable et sincère implication ».
Nouveaux votes
Et Yves Lagues-Baget de s’interroger « comment expliquer qu’une commission bafoue sans vergogne les délibérations argumentées de 3 conseil municipaux ?». Quand à Bruno Remond il dénonce le travail de sape du conseiller départemental du canton : « il a beaucoup oeuvré et défendu bec et ongles cet absurde découpage ».
Les communes vont être appelées à se prononcer sur les arrêtés de périmètres pris par le préfet. Il faudrait un refus avec une large majorité qualifiée pour remettre en cause le nouveau découpage.
Les élus des trois communes vont bien sûr voter contre le projet du préfet validé en commission CDCI. « Peut-être passerons-nous encore en CDCI. Tout n’est pas forcément perdu », espèrent-ils.