Patrick Henry, détenu à la prison de Melun, restera derrière les barreaux. Ce jeudi 31 mars, la cour d’appel de Paris a refusé sa demande de libération conditionnelle qui lui avait été accordée par le tribunal d’application des peines de Melun, le 7 janvier dernier. Mais la procureure melunaise, Béatrice Angelelli, avait fait appel.
Rappelons que Patrick Henry avait été condamné à la réclusion criminelle à perpétuité en 1977 pour le meurtre de Philippe Bertrand, un petit garçon de sept ans qu’il avait enlevé à la sortie de son école primaire, à Troyes, dans l’Aube. Il avait échappé à la peine de mort grâce à son avocat, Robert Badinter.
Le meurtrier avait bénéficié d’une première mesure de liberté conditionnelle en 2001. Mais il avait été arrêté en juin 2002 pour un vol à l’étalage. Au mois d’octobre de la même année, il était interpellé en Espagne en possession de plusieurs kilos de cannabis. Cela lui avait valu l’annulation de sa libération conditionnelle et un retour en prison, pour purger sa condamnation à perpétuité.
En 2011, Patrick Henry avait entamé une grève de la faim pour protester contre ses demandes de libération conditionnelle. Il était transféré au centre de détention de Melun en 2012.