Drôle de début d’année pour la maison de ventes Osenat, avec la vente événement de la collection de Forbes, et un déménagement… 10 mètres plus loin, à l’hôtel d’Albe ! Une page qui se tourne, 35 ans après l’installation au 5 rue Royale. Une façon de vivre avec son temps et d’inventer la maison de ventes de demain. Jean-Pierre Osenat, enthousiaste comme jamais, en dit plus.
La République de Seine-et-Marne : Surprise, vous déménagez donc !
Jean-Pierre Osenat : Oui, le propriétaire du bâtiment que nous occupons veut le récupérer, il a donc fallu trouver un autre lieu. Nous avons visité tout ce qui était disponible à Fontainebleau, la prison, les halles à fourrage par exemple sans être convaincus, puis on nous a proposé l’hôtel d’Albe, qui appartient aux Ecoles d’art américaines, vide depuis que le Comité du Tourisme est installé au château.
A priori, le lieu ne se prête pas vraiment à votre activité, avec votre grande salle des ventes…
C’est en y réfléchissant bien qu’on a saisi l’occasion de changer complètement. Ce n’est pas tout de déménager, derrière il faut un concept. Une salle des ventes fonctionne différemment en 2016 qu’en 1981. A l’époque, je voulais de l’espace, la salle était immense, et on a mis beaucoup de temps à la remplir. Mais les temps ont changé. Les gens n’imaginaient pas acheter un objet sans l’avoir touché. Avec internet, on vend 70 % de nos objets à l’étranger, il y a moins de monde dans le public. Ce qui est prioritaire maintenant, c’est la confiance. L’hôtel d’Albe sera parfait et la salle s’adaptera aux conditions nouvelles, avec un nouveau concept.
Justement, quel est le concept ?
Le bâtiment principal sera un lieu d’exposition très luxueux, très beau, sur quatre étages. A la salle des ventes qui prendre place à l’Orangerie, les objets seront présentés sur vidéo. Elle sera trois fois plus petite, ce sera un écrin. On a demandé à la scénographe Nathalie Crinière de nous imaginer ce qu’elle deviendra, et nous sommes ravis.
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