La République de Seine-et-Marne : Comment se sont déroulés les faits ?
Père José : Vers 7 h 15 du matin, le téléphone a sonné. Au bout du fil, ma gardienne qui me dit qu’i n’y a pas d’électricité et une grosse fumée noire. J’ai immédiatement appelé les pompiers qui sont arrivés très rapidement. J’étais très inquiet. Au bout de deux heures, les pompiers m’ont indiqué qu’il y avait eu trois mises à feu. Ce que nous avons constaté lorsque nous avons pu, vers 16 h, entrer dans l’église. Là, ça a été un grand choc ! Vous retrouvez votre église blessée, abimée, vandalisée et profanée. Ce que l’on vit depuis est difficile et traumatisant. Quelles que soit nos convictions philosophiques ou religieuses, à travers ce drame, c’est l’identité de Fontainebleau qui a été touchée. Son église date du 17e siècle, les œuvres qui y ont été détruites font partie de l’histoire et de la mémoire de la ville.
La nuit, l’Eglise n’est pas fermée ?
Dans l’église et plus particulièrement dans la chapelle Notre Dame de Franchard, il y a l’adoration du Saint-Sacrement. C’est-à-dire que toute la nuit il y a quelqu’un pour prier et veiller, sauf le samedi soir. Et c’est un samedi soir qu’a eu lieu ce tragique accident…
Depuis, les investigations ont commencé. Comment se déroule l’enquête ?
Tous les moyens à la disposition sont mis au service de cette enquête. Le procureur de la République me l’a confirmé et j’ai été témoin d’investigations très sérieuses faites aussi bien par les enquêteurs de Fontainebleau que par la SRPJ de Melun et Versailles. Aux dernières nouvelles, un individu que nous connaissons a été mis en garde à vue. Ce n’est pas un SDF, il a un domicile, mais c’est un marginal qui a des problèmes psychiatriques. Restons prudent, on n’a pas retrouvé le coupable pour l’instant. Je ne rentre pas dans l’amalgame, je reste sur des faits précis, je n’ai pas envie d’amplifier les rumeurs.
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