Un jeune homme de 26 ans, souffrant de schizophrénie, a tué son père de 64 ans, à coups de couteau, à leur domicile familial, dimanche soir. Le corps du père a été retrouvé trois jours après le meurtre dans une des chambres de la maison. Il présente de très nombreux plaies sur le corps.
Le fils est actuellement en garde à vue. Il a déjà reconnu le meurtre selon la procureure de Meaux, Dominique Laurens. Mais l’arme du crime reste introuvable. Une information judiciaire va être ouverte pour homicide sur ascendant.
Les gendarmes l’ont trouvé prenant un bain dans son pavillon de Saint-Mard.
Mercredi 13 janvier, dans l’après-midi, la petite amie du père s’inquiète de ne pas avoir de ses nouvelles depuis dimanche soir, rapportent nos confrères de La Marne. A 13 h 15, elle appelle les gendarmes de Dammartin-en-Goële.
“La dernière fois qu’elle l’a eu au téléphone, il rentrait de chez elle où il avait passé le week-end. Il a retrouvé les placards forcés et lui a confié qu’il manquait un couteau”, explique la procureure.
La petite amie leur indique que le fils de son ami souffre de schizophrénie et vient de se faire renvoyer d’un foyer seulement quelques jours après son admission.
Vers 13h30, mercredi, les militaires arrivent au domicile familial, rue Georges Bizet à Saint-Mard. Les volets sont fermés. Personne ne leur répond. Ils forcent alors la porte d’entrée. Une fois à l’intérieur, ils constatent que toutes les portes des chambres sont fermées.
Je suis seul
Ils retrouvent le fils en train de prendre son bain. “Je suis seul”, leur déclare-t-il en les voyant. Les gendarmes tombent sur un trousseau de clés et commencent à ouvrir les portes des chambres.
C’est alors qu’ils découvrent le corps du père qui gisait dans une mare de sang. Le corps de la victime présente de nombreuses plaies à l’arme blanche. Le décès remonte alors à « trois ou quatre jours », selon les premiers éléments de l’autopsie, toujours en cours, indique Le Point.
Le père, retraité de la Poste et originaire de Martinique, vivait seul avec son troisième fils depuis une dizaine d’années dans cette rue. Il était séparé de la mère mais cette dernière se rendait régulièrement à Saint-Mard pour les voir.
Les voisins décrivent cette famille comme très discrète, disant juste bonjour. Les volets étaient très souvent fermés. Les pompiers venaient au moins deux fois par mois au domicile.