« J’ai repris certains dessins que j’avais faits en Mai 68 et qui malheureusement sont restés d’actualité », explique l’artiste. Pour les autres affiches, le dessinateur s’est inspiré d’articles et de différents ouvrages sur l’écologie.
Mentalité
L’exposition, qui se tient dans le hall de l’Astrolabe, contient une vingtaine de planches. On découvre par exemple des consommateurs mordant à même une carcasse de bœuf pour représenter la consommation de viandes, devant des hyènes et vautours choqués ou encore un bûcheron poursuivi par la souche de l’arbre qu’il vient d’abattre pour représenter la déforestation. L’artiste, spécialisé dans les dessins pour enfants, verrait bien ses dessins voyager et faire l’objet de planches de jeu pour sensibiliser les plus jeunes.
« L’important c’est surtout de changer les mentalités, et de ne pas oublier les pays pauvres qui sont en première ligne ! Beaucoup d’adultes sont encore indifférents ou considèrent qu’ils ne peuvent pas agir et pourtant chacun peut agir à son échelle », estime Michel Saintillan. Une position qu’il met en pratique grâce à ces dessins en se servant de l’humour en guise de sensibilisation.