Rodés au vacarme incessant du mécanisme des tapis roulants, les postiers s’activent dans une routine parfaitement synchronisée, entre les rangées de palettes débordantes. Ces derniers acheminent les 320 000 colis en transit qui arrivent chaque jour, depuis un mois, à la plateforme installée dans la zone industrielle de Chanteloup, à Moissy-Cramayel. Plateforme qui prend en charge les paquets pour des destinations locales, nationales et même internationales.
Réception des premiers paquets dès 6 heures du matin, sur les 84 quais qui encadrent le hangar de 30 000 m2, dont 75 % de l’espace sont occupés par l’énorme machine trieuse. Entrepôt jonché de montagnes de boîtes Amazon, Showroom privé ou Fnac, parmi les paquets plus anonymes. Les colis entament ensuite le début de leur parcours sur la bande transporteuse. Passage sous le portique de détection d’adresse, avant de poursuivre le convoi et de tomber par un mouvement automatique du tapis vers les chariots appropriés au code postal, remplis à ras bord. Un balai ininterrompu qui tourne 24 h/24, du lundi au samedi. Ce n’est pas de la magie mais ça y ressemble !
Intérimaires en renfort
« La machine détecte instantanément les adresses, en code-barres, mais également les écritures manuscrites, raconte, enthousiaste, Denis Duband, chef de projet à La Poste. Tout est automatisé. Les agents scrutent les anomalies, comme les colis qui n’ont pas été fermés, par exemple, ou les « hors-normes », trop encombrants pour passer sur le tapis roulant ». Entre le moment où un colis entre dans la plateforme et celui où il est chargé dans un camion en partance pour les bureaux de poste, deux heures chrono se sont écoulées.
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