Mardi 8 décembre, 9 h. Les portes de la préfecture, à Melun, s’ouvrent enfin après des heures d’une attente interminable pour la foule de 300 personnes qui s’est amassée devant les grilles au fil de la nuit. Au premier coup de clef, c’est la bousculade. Compressés les uns contre les autres, les immigrés luttent pour accéder au premier comptoir administratif qui leur permettra de valider leur dossier de demande de renouvellement de leur carte de séjour.
16 h 10 d’attente
Dans la bousculade, Jesus Antonio Serna, 75 ans, et sa fille Blanca, 54 ans, employée de maison, à Combs-la-Ville et Française depuis 2000. Projetés à terre puis piétinés, ces derniers ont finalement pu obtenir le fameux sésame qui permettra au père de rester sur le territoire en toute légalité, pour une année supplémentaire. Mais à quel prix ?
Retrouvez l’intégralité de l’article dans La république de lundi 14 décembre, en vente en kiosque, ou disponible en version numérique ici.