Les perquisitions dans cette mosquée, le 2 décembre dernier, ont permis de retrouver un pistolet 9 mm, des munitions de calibre 7,62 s pour arme de guerre pouvant notamment servir pour des armes de type Kalachnikov, ainsi que des vidéos de propagande de l’état islamique.
Des perquisitions individuelles ont aussi été menées auprès de 10 personnes “participant directement à sa gestion ou à son organisation”, a dit le Premier ministre lors des questions au gouvernement ce mercredi 9 décembre. “Les opérations ont permis de découvrir une structure scolaire totalement dissimulée, parfaitement illégale”, a rappelé Manuel Valls. “Mais au-delà de ce seul motif, des éléments établiss(ent) clairement que cette mosquée était un élément structurant d’une filière de recrutement djihadiste”, a-t-il ajouté.
“Une filière pérennisée”
Dans cette filière, “on trouve un certain nombre de personnes dont un prêcheur de la haine faisant l’apologie du djihad et de la mort en martyr, et qui a joué un rôle majeur dans l’endoctrinement de personnes qui se sont par la suite portées volontaires pour le djihad en Syrie, aussi bien pour le compte de l’Etat islamique que du (Front) al Nosra”, a ajouté le Premier ministre cité par Reuters. “De nombreux éléments démontrent que cette filière était pérennisée”, a-t-il encore précisé.