- La République de Seine-et-Marne : depuis fin octobre, vous assurez l’intérim en mairie, quelle est la situation ?
Véronique Féménia : il faut gérer la commune au mieux et avec les événements dramatiques qui ont touché le pays il y a des mesures à appliquer comme le plan Vigipirate avec la sécurisation de l’école et l’interdiction de manifestations. À l’approche des fêtes ce n’est pas évident. Je dois jongler avec mon activité professionnelle (cadre de la fonction publique, ndlr), il faut une vision globale pour être maire, c’est très chronophage mais tout se passe bien.
- Quels sont les dossiers en cours ?
C’est une petite commune mais il y a beaucoup de choses à gérer comme la communauté de communes ou encore le parc régional naturel. Sur le plan local il y a notamment des questions d’urbanisme, comme des divisions de terrain, des travaux ou des permis de construire. Nous travaillons sur la mise en accessibilité de l’école et de la salle polyvalente ou encore l’agrandissement des services techniques. Il y a aussi la voirie avec les travaux prévus dans la rue des Francs-Bourgeois.
- Pensez-vous briguer le mandat de maire ?
C’est probable. J’essayerai de m’appuyer au maximum sur les adjoints, les conseillers municipaux et le personnel administratif. Ils sont d’une aide précieuse car il est important de pouvoir s’appuyer sur des personnes compétentes. Avec l’équipe municipale, nous discutons beaucoup, on bataille parfois ferme mais toujours dans un esprit de dialogue et de communication.
- Quand l’élection partielle doit-elle se tenir ?
Le premier tour de l’élection a été fixé par la préfecture au dimanche 24 janvier. Il faudra élire un nouveau conseiller municipal. Une fois au complet, l’équipe devra alors élire le maire.