Jeudi 1er octobre, l’assemblée communale abordait d’entrée le plus gros morceau de l’ordre du jour, à savoir la présentation et le début sur le Projet d’Aménagement et de Développement Durable (PADD) de la Ville, élément central du Plan Local d’Urbanisme (PLU). Un PADD qui détermine la stratégie et les grandes orientations d’aménagement, avec l’économie au cœur du dispositif. L’objectif de ce PADD, qui positionne Nemours comme « une ville de charme, dynamique et paisible, patrimoniale et innovante, urbaine et de proximité » ? Le renforcement de l’attractivité économique et résidentielle soutenue par le développement touristique.
Épineux
Et c’est vers la fin des débats que Daniel Villaume, adjoint délégué au sport et à la jeunesse ainsi qu’à la prévention de la délinquance, posa la question qui fâche : « Mais qu’en est-il des terrains situés derrière la salle des fêtes ? » Car c’est route de Moret, en bordure d’autoroute, que plusieurs familles de gens du voyage occupent illégalement, et dans d’exécrables conditions d’hygiènes et dangereuses pour la sécurité, le secteur A de la ZAC des Hauteurs du Loing, et ce depuis plusieurs générations.
Le dossier est une véritable épine dans le pied de la municipalité. Les nombreuses charges impayées coûtent cher à Nemours, les services techniques et urbanisme ayant notamment chiffré ces dernières années la consommation annuelle d’eau sur le terrain occupé par les gens du voyage à près de 25 000 €, soit pratiquement le tiers de la facture globale de la ville. Un raccordement illégal également en ce qui concerne l’électricité – là aussi à la charge de la ville – obtenue par branchement illicite sur les armoires publiques. Enfin, les terrains, à vocation économique, devaient permettre l’installation d’entreprises pour la création d’emplois et la dynamisation économique de la ZAC des Hauteurs du Loing. Sauf qu’ils sont à l’heure actuelle invendable en l’état, à cause de l’extrême pollution du site.
>>> Retrouvez l’article complet dans La République de Seine-et-Marne du lundi 12 octobre ou en édition numérique par ici.