Mélangisme, côte-à-côtisme, voyeurisme, exibitionnisme, triolisme. C’est une sexualité loin de tout conformisme que viennent chercher les libertins, à Melun. L’Angélus vient d’inaugurer ses nouveaux locaux, situés en plein cœur du centre-ville, à l’emplacement de l’ex Why Not. Derrière la lourde porte noire mais néanmoins discrète, une boîte privée loin de l’image glauque à laquelle le novice peut s’attendre.
Tapis rouges, grands miroirs aux dorures travaillées, bougies sur tables noires, sofas en sky et grand fauteuils molletonnés décorés de loups gracieux. Au plafond, de grands candélabres. Dans le club échangiste du 9 boulevard Gambetta, le luxe flirte avec l’élégance, le raffinement et le sadomasochisme. Exit les tabous. Ici, tout est permis. Seule limite : le consentement mutuel.
Une façon de varier les plaisirs
Plus qu’une simple pratique sexuelle, le libertinage est devenu, pour David, patron du club à 33 ans, un véritable mode de vie. « J’ai découvert l’échangisme par curiosité il y a dix ans avec ma compagne de l’époque », raconte le beau brun au sourire Ultra Brite. Et depuis, le trentenaire n’a cessé de fréquenter ces clubs « coquins », à Paris ou au Cap d’Agde. Au point de lui donner envie de créer son propre établissement. Et celui-ci n’a pas fait les choses à moitié. Dans cette ancienne demeure de 400 m2, un vaste terrain de jeux de plaisirs, des plus softs aux plus hots. Un hammam, des coins câlins pour les parties fines pas vraiment privées, un lit XXL pour les ébats à plusieurs et une croix de Saint-André pour un émoustillement attaché, façon « 50 nuances de Grey ». À côté, une paroi trouée à hauteur stratégique pour des fellations anonymes.
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