Lors du dernier conseil des maires de Sénart, des élus ont fait part de leur volonté d’accueillir des réfugiés dans leur commune. Une décision qui n’est pas une première puisque des réfugiés politiques sont déjà accueillis dans des hôtels d’hébergement d’urgence de l’agglo comme à Lieusant ou Moissy-Cramayel.
L’annonce précisait un accueil en dehors du parc social et en fonction des capacités d’accueil de chaque commune. « On envoie un message de solidarité et de vivre ensemble à la population », estime Michel Bisson, le maire de Lieusaint et président de l’agglo. « On est sur un territoire dans lequel l’attention aux défavorisés est quotidienne alors on essaye de faire ce qu’il faut à notre échelle. » Dans le communiqué initial de l’agglo, seules les villes de Cesson, Savigny-le-Temple, Nandy, Lieusaint et Moissy-Cramayel étaient évoquées (Vert-Saint-Denis était favorable mais ne possède pas actuellement de logement vacant). Quid de Réau et Combs-la-Ville.
« Effet d’annonce ? »
Contacté, Guy Geoffroy explique « avoir été surpris par une certaine précipitation qui ressemble à un effet d’annonce. » Et d’ajouter : « Je n’ai jamais dit que la commune était contre. Si l’État estime que la commune doit prendre sa part alors la réponse sera oui. Mais je ne vais pas mettre en avant avec ce genre d’annonce. Qui fait de la politique dans cette affaire ? »
Pour Michel Bisson, « cette décision est aussi une réponse aux habitants puisque de nombreuses familles se sont proposées pour la mise en place d’un réseau citoyen pour accueillir des réfugiés. » Et d’ajouter : « Je suis prêt à faire partie de ce réseau. » L’agglo précise qu’un travail a été lancé avec la préfecture pour envisager les solutions possibles à trouver pour le territoire. Les Sénartais intéressés peuvent directement contacter les mairies pour faire partie du dispositif.