« Certes, le constat fait par la société d’une « utilisation frauduleuse des cartes d’accès » est admissible. Mais cette solution n’est pas viable pour l’environnement » : Morgan Vallet lance un cri d’alarme contre les nouvelles modalités d’accès à la déchetterie. En effet, à partir du 1er octobre, Au-delà des 36 passages par an pour les Berlines, les Break ou les deux-roues ou des 18 droits de passage pour les monospaces ou les Breaks avec sièges rabattus, les usagers devront s’acquitter de 16,5 euros par passage pour une voiture, 33 euros pour une remorque.
Dépôts sauvages
Ce que craint le Dammarien, proche des élus PS du secteur : la hausse des dépôts d’ordures sauvages dans la forêt de Fontainebleau, certains le long des sentiers à proximité des champs. Ce dernier a donc lancé une pétition en ligne contre le nouveau barème. « Je suis certain que d’autres solutions peuvent émerger », poursuit-il. Morgan Vallet en appelle donc au président du Smitom, Franck Vernin, auquel il demande de revenir sur cette décision. Mais ce dernier ne comprend pas l’inquiétude du Dammarien.
« Nous répondons à une demande classique des particuliers, soit un passage tous les 10 jours en accès libre, explique-t-il. Ces nouvelles modalités permettent d’identifier les usages anormaux, notamment l’utilisation frauduleuse des entreprises qui utilisent ces services sans payer la redevance. Il s’agit de maîtriser la taxe des ordures ménagères pour qu’elle n’augmente pas.
« Un argument fallacieux quand on sait que le produit de cette taxe est aujourd’hui très supérieur aux dépenses d’enlèvement des ordures », conclu Jean-Pierre Guérin (PS), conseiller municipal d’opposition, au Mée-sur-Seine, pour qui le Smitom « prétendant qu’ « un usage normal de la déchetterie n’entraînera pas d’accès payant » vient d’inventer une usine à gaz pour l’usager, administrativement compliquée et potentiellement dangereuse pour l’environnement. »
SMITOM : 01 64 83 58 60
Communauté d’Agglomération Melun Val de Seine : 01 64 79 25 25.