Dix ans après le Centre d’interprétation du patrimoine (CIP), la base de recherche archéologique a été inaugurée, samedi 12 septembre, par Jean Laviolette, maire de la ville et conseiller départemental. Ce nouveau bâtiment, certifié HQE, termine ainsi l’ensemble des constructions nécessaires au travail de l’Association des Amis du Vieux Château. La vieille demeure, qui datait de 1879 et qui abritait un petit musée ainsi que les bureaux de l’association, a été déconstruite à la fin de l’année 2004.
Avec le Centre d’Interprétation du Patrimoine (qui comprend aussi un centre de documentation), les conditions de travail des bénévoles et des salariés ont nettement été améliorées, bien que le stockage et l’étude des objets issus des différentes fouilles ont dû avoir lieu dans deux petits préfabriqués pendant encore dix ans, dans des conditions pas très adaptées. Une étape importante a aujourd’hui été franchie avec cette base de recherche archéologique de 118 m². Non seulement l’association peut y entreposer les milliers d’objets archéologiques mais bénéficie d’excellentes conditions matérielles et de confort pour ses projets.
Restauration
De plus, l’emplacement du logis seigneurial, sur lequel étaient les préfabriqués, est à présent dégagé et accessible aux visiteurs. Toute la partie sud-est du château va donc désormais pouvoir être restaurée. A l’intérieur de la nouvelle structure, un petit bureau accueille des ordinateurs où sont enregistrées et sauvegardées les données et la cartographie historique numérique de la ville de Brie.
Dans un vaste espace, chaque type de mobilier (tuiles, carreaux de pavement, vitraux, pointes de flèches, clous, objets vestimentaires, céramique culinaire, plâtres peints, ossements d’animaux, etc) est étudié avec soin en vue d’une publication de synthèse de la fouille. Etudiants et chercheurs y trouveront les outils et les matériaux nécessaires à leur travail.
Quatre vitrines donnant sur l’extérieur, financées en grande partie par des donateurs locaux, ont également été aménagées pour permettre aux passants de voir le travail des archéologues par l’exposition d’objets en cours d’étude ou de restauration. Le coût des travaux qui ont duré 9 mois et qui s’inscrivent dans le cadre du contrat régional, s’élève à 315000 € dont 220000 € à la charge de la commune. Celui de l’aménagement intérieur, pris en charge et réalisé en grande partie par l’association, est de 70000 €.