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Concours de vol à voile international à l’aérodrome

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Les pilotes se préparent un à un au décollage
Les pilotes se préparent un à un au décollage
Du 18 au 25 juillet s’est déroulée la compétition des « 8 jours de Fontainebleau », organisée pour la 4e année consécutive par le Centre de vol à voile de Fontainebleau et sa région (CVVFR) en partenariat avec le Comité francilien de vol en planeur (CFVP) à l’aérodrome de Moret-Episy.
Les deux comités accueillent tous les ans des pilotes venant de Belgique, Allemagne, Hollande et autres pays pour une compétition qui se déroule toujours « dans une ambiance conviviale », explique Michel, coordinateur des départs au sol : « C’est une vraie communauté ». Le concours est composé de 2 classes, la Club, réservée aux débutants, et la classe Course, qui concerne les pilotes les plus expérimentés. Certaines épreuves peuvent durer longtemps. « C’est éprouvant, parfois on vole pendant 3 heures et il faut toujours être très attentif, confirme un pilote. Cette activité, c’est beaucoup de rigueur et cela développe de grandes qualités ».

Les planeurs

Ils peuvent être biplaces ou monoplaces, et sont équipés comme des avions exceptés l’absence de moteur, ils peuvent tout de même atteindre une vitesse moyenne de 100 km/h lors de longs vols. Ils ont un manche pour diriger le planeur, un altimètre pour contrôler l’altitude, un variomètre, et une radio pour communiquer entre planeurs ou avec le sol. Un par un, un avion remorqueur les tracte jusqu’à une certaine altitude définie en fonction de la météo, c’est ainsi que les planeurs s’élancent dans le ciel. Ensuite, ils ne leur restent plus qu’à utiliser les vents et ascendances pour se déplacer.

Un sport dangereux ?

Il peut l’être, si les participants ne respectent pas les règles de sécurité. Antoine, participant au concours précise : « Dans ce sport, la sécurité, c’est une obsession. Même pour les pilotes les plus expérimentés, on se rappelle toujours les règles de sécurité avant de décoller ». Aujourd’hui, la technologie aide grandement à éviter les risques, chaque planeur est équipé d’un système anticollision qui alerte le pilote s’il s’approche d’un autre planeur ou même d’un avion. La météo est aussi très rigoureusement inspectée, car elle permet de définir les conditions de pratique de l’épreuve, comme le parcours, l’altitude maximale. Tous ces paramètres sont vérifiés en direct par le directeur de l’épreuve grâce à un « Flarm », un système installé dans tous les planeurs indiquant l’altitude, la trajectoire, la vitesse, aux équipes au sol. Le CVVFR a une devise en ce qui concerne la sécurité : « Voir et être vu ».
Romain PHILIPS


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