Des déchets toxiques avaient été découverts, fin 2014, stockés illégalement et dans des conditions dangereuses, dans un entrepôt de la société Siadis, situé à Vaudoy-en-Brie. Mardi 19 mai 2015, la préfecture de Seine-et-Marne avait donc lancé le premier convoi d’évacuation de ces déchets situés à 700 mètres du premier hameau d’habitation, le long de la D209.
Dans un communiqué publié hier, la préfecture fait savoir que « l’évacuation des déchets dangereux entreposés illégalement en bordure de la D209 vient de s’achever ». Au total, ce sont près de 800 tonnes de déchets industriels « composés pour la majorité d’emballages souillés, d’acides, de bases et de divers solvants toxiques » qui ont été évacués.
Cette action a nécessité la coordination et l’implication de différents organismes : les services de l’État, les enquêteurs de l’Office centrale de lutte contre les atteintes à l’environnement et à la santé publique (OCLAESP), la brigade de gendarmerie de Rozay-en-Brie, les sapeurs-pompiers de Seine-et-Marne et les inspecteurs de la Direction régionale et interdépartementale de l’environnement et de l’énergie (DRIEE).
La préfecture de Seine-et-Marne indique par ailleurs qu’« à l’issue de l’enquête, l’Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie, N.D.L.R.) engagera les actions judiciaires auprès des sociétés responsables pour recouvrer les frais engagés par l’État pour cette intervention ». Rappelons que Jean-Luc Marx, préfet, avait estimé ces coûts à des « centaines de milliers d’euros » et qu’il avait fait « consigner 4,5 millions d’euros à la charge de la société Siadis. »
Pierre CHOISNET