« Tu n’es plus là où tu étais mais tu es partout où je suis ». C’est par cette citation de Victor Hugo que Clotilde Lacoutte, première adjointe au maire, a débuté cet hommage pour ces jeunes partis trop tôt. La maman et tante de deux des disparus souhaite « continuer de faire exister la présence des absents dans la mémoire des vivants ». Fabien Gérard, maire de Courteranges, Simone Jérôme, élue de Nangis et Evelyne Guyon, sous-préfète de Provins ont mis en avant l’importance de ce moment de recueillement, moment partagé de soutien et de mémoire, dans « la décence et l’humanité » qui a fait tant défaut au moment du drame selon Yves Bartholet, maire de la Croix-en-Brie.
Une fresque colorée
Pendant que chacun déposait une fleur blanche au pied de la stèle, l’orchestre junior de l’Harmonie de Nangis, interprétait quelques morceaux spécialement interprétés en mémoire des jeunes. La stèle d’hommage, autour de laquelle tout le monde s’est rassemblée est située au niveau du rond point de Valmy et fait écho à la fresque colorée que certaines des victimes avaient réalisée avec le SMJ.
« Nous ne voulions pas une stèle déjà toute faite pour cet hommage », précise Marion Geoffroy, directrice du service culturel. Jean-Fabien Pagano a dû créer une œuvre lumineuse, porteuse d’espoir et colorée. Les entreprises Macocco, Bennes Alu et le tapissier de Nangis ont également participé au projet de mémoire en s’impliquant dans la réalisation de la stèle et de la plaque d’hommage.