Transporté au moyen d’une remorque, le radar autonome est destiné à être placé et déplacé rapidement sur des zones de danger temporaire : au bord d’une route, sur une zone de refuge, un accotement ou derrière les balises d’un chantier.
Equipé d’un flash, il contrôle la vitesse dans les deux sens, sur quatre voies de circulation en même temps (si elles ne sont pas séparées par un terre-plein central).
Ce radar est capable de contrôler jusqu’à 7 500 véhicules par heure. Il est annoncé aux usagers de la route par un nouveau panneau routier spécialement créé qui précise des contrôles automatiques “sur toute la longueur du chantier”.
Un deuxième radar sera installé, dès cet été, sur un chantier breton. 50 radars autonomes seront déployés d’ici la fin de l’année, au moins 150 en 2016.
200 accidents par an aux abords des chantiers
Chaque année, on déplore environ 200 accidents aux abords des chantiers du réseau routier principal (autoroute et nationales). Ces accidents provoquent 1 à 4 décès par an et environ 80 blessés. Cela touche autant les usagers que les agents travaillant sur les chantiers.
Cette mise en service d’un radar autonome intervient quelques jours après la présentation du dernier modèle de radar mobile de nouvelle génération, embarqué dans une Dacia Sandero Stepway.